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    Qu’est-ce qui définit un refuge pour animaux ?

    un refuge pour animaux est

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    Traduit par un.e volontaire
    Cette ressource a été traduite par une intelligence artificielle et adaptée par Hélène Diu, traductrice, pour le compte du Réseau national des refuges animalistes, dans le cadre de notre programme de traduction bénévole. Voulez-vous nous aider à traduire nos ressources ? Contactez-nous ici!

    Si la cause animale vous tient à cœur, vous avez peut-être déjà visité des refuges ou sanctuaires pour animaux ; à leur évocation, images et souvenirs joyeux vous reviennent sans doute à l’esprit. Vous avez sans doute une idée générale de ce qu’un refuge défend et ne défend pas, de la façon dont il accueille le public ou du niveau de soins apporté aux animaux résidents. Toutefois, la réalité ne correspond pas toujours à nos attentes.

    Le terme « refuge pour animaux » n’a pas de définition stricte au sens juridique ou réglementaire. C’est particulièrement vrai pour les refuges accueillant des animaux dit d’élevage ou « de rente ». Par exemple, la loi fédérale américaine sur le bien-être animal ne reconnaît ni ne suggère de normes uniques pour les « fermes-refuges ». Ainsi, les refuges pour animaux d’élevage aux États-Unis relèvent des directives agricoles générales du ministère américain de l’agriculture. [NDLT : en France, le terme « refuge » figure au code rural, pour désigner les structures reconnues en préfecture pour accueillir les animaux de compagnie issus de la fourrière ou abandonnés par leur propriétaire. Le terme « sanctuaire », apparu récemment par analogie avec la langue anglaise, tend à désigner des refuges sans programmes d’adoption, où les animaux sont accueillis à demeure. Les refuges accueillant des animaux dit d’élevage se désignent fréquemment sous le nom de « fermes-refuges ».]C’est peut-être en raison de cette absence de définition formelle et juridique que des organisations très diverses ont choisi d’utiliser le terme « refuge » [NDLT : et, dans une moindre mesure, « sanctuaire »] pour décrire leur mission.

    Que recouvre un nom ?
    Des organisations affichant des missions très similaires peuvent utiliser des termes complètement différents pour se décrire. À l’inverse, des noms proches peuvent qualifier des organisations aux missions et philosophies très éloignées. C’est pourquoi il est important d’examiner d’un œil critique le projet et les pratiques d’une organisation animaliste, plutôt que les seuls mots qu’elle utilise pour se désigner.

    Ainsi, chez The Open Sanctuary Project, lorsque nous parlons de refuge, qu’entendons-nous par là ? En quoi une décision prise par une structure peut-elle ne pas répondre à nos critères ? Voici quelques éléments de réponse pouvant servir de lignes directrices :

    Un refuge ne se définit pas par le nombre d’animaux résidents et la diversité des espèces accueillies

    Les refuges se présentent sous toutes les formes et toutes les tailles, et peuvent être implantés dans toutes sortes d’endroits ; à la campagne bien entendu, mais parfois même en ville ! De même, s’il est commun d’y trouver des vaches, des moutons, des poules, des chevaux et autres, un refuge peut n’accueillir qu’une seule espèce. Une autre idée fréquente est qu’un refuge compte un grand nombre d’animaux résidents. Or un refuge peut très bien ne compter qu’un soigneur/une soigneuse et un seul animal, comme par exemple, dans le cas d’un micro-refuge urbain où une personne vit avec un seul animal résident, peut-être même en appartement.

    En savoir plus sur les micro-refuges
    Si vous êtes intéressé.e par le concept de micro-refuge, consultez le site du centre de ressources des micro-refuges (Microsanctuary Resource Center) dont les principes peuvent apporter un éclairage supplémentaire sur la question du refuge à plus petite échelle.

    Si un refuge ne se définit pas par sa taille, y a-t-il une particularité dans son activité qui le définit ? Oui et non. La particularité réside à la fois dans les valeurs et dans les actions d’un refuge. Il s’agit de savoir si l’organisation en question s’appuie sur une culture, une philosophie et des politiques strictes en matière de soins compassionnels, et si elle mène ses actions quotidiennes de manière à garantir que les animaux résidant au refuge ne sont soumis à aucune forme d’exploitation. Ce qui nous amène à la suite de notre discussion !

    Les refuges pour animaux devraient être un lieu de non-exploitation

    Au cœur du projet d’un refuge doivent se trouver une culture, une philosophie et des politiques strictes, visant à garantir que les animaux résidents ne sont pas soumis à l’exploitation – et les pratiques quotidiennes de la structure doivent refléter ces valeurs. Par « non-exploitation », nous entendons que les animaux résidents (ou d’autres membres non-résidents de leur espèce), et tout ce qui provient d’eux, ne soient jamais utilisés pour générer des profits ni perpétuer une culture d’exploitation ou de maltraitance des animaux.

    Quelques exemples spécifiques d’une telle exploitation peuvent inclure :

    Où se situe la limite ?
    Nous comprenons qu’il est difficile de récolter des fonds pour un refuge, et qu’il peut être tentant de générer des revenus avec ce qui peut être perçu comme une exploitation « moindre ». Si la question se pose de savoir si une activité est intrinsèquement exploitante, un refuge doit se demander : « À qui profite principalement cette action ? »
    Si la réponse est « les êtres humains », il est très probable que cette action constitue une exploitation d’un animal résident. Même si cette action génère des revenus qui reviennent directement aux animaux du refuge, la perpétuation de la marchandisation d’une espèce sert-elle en fin de compte sa cause en dehors de l’enceinte du refuge ?
    Pour plus d’informations sur la façon dont un refuge peut éviter de nuire aux animaux, consultez la ressource en lien.

    Les refuges pour animaux ne devraient pas être motivés par le profit

    Les refuges, qu’ils soient ou non officiellement déclarés comme des organisations à but non lucratif, ne doivent pas être des entreprises à but lucratif. L’objectif premier d’un refuge doit toujours être d’offrir un refuge aux animaux dans le besoin. Si un refuge vend des produits ou des services ne relevant pas d’une exploitation animale, les bénéfices issus des ventes doivent être utilisés pour le bien des animaux, et non à des fins d’enrichissement personnel.

    Cliquez ici pour découvrir différentes manières de générer des revenus sans exploitation

    Les refuges pour animaux devraient donner la priorité aux besoins de leurs résident∙e∙s

    Les animaux résidant au refuge doivent être prioritaires chaque fois que cela est possible et réalisable. Cette philosophie devrait être l’un des principes directeurs régissant le développement, l’organisation et le fonctionnement du refuge. Voici quelques exemples de priorité accordée aux animaux résidents des refuges :

    Les résident∙e∙s d’un refuge pour animaux ne sont pas là dans un but

    Dans un refuge, aucun animal accueilli n’est assigné à un « objectif » quelconque et on ne lui demande pas de remplir une fonction. Au contraire, c’est au refuge qu’il incombe de servir un but : celui de fournir aux animaux résidents les meilleurs soins compassionnels possibles.

    Fondamentalement, tant dans la philosophie que dans la pratique, dans un refuge, les animaux résidents sont considérés comme des individus uniques et précieux, dont l’autonomie et le confort sont prioritaires. Un refuge est un sanctuaire, un endroit sûr où ils peuvent vivre leur vie en bénéficiant de tous les soins compassionnels nécessaires – soins vétérinaires, nourriture et abri appropriés, complémentation – à leur épanouissement.

    Les refuges pour animaux doivent assurer une prise en charge responsable des résident∙e∙s

    Les refuges devraient donner la priorité à l’accueil des animaux présentant le besoin immédiat d’un endroit sûr pour vivre jusqu’à la fin de leur vie, et s’appuyer pour cela sur une politique interne de sauvetage réfléchie pour guider leurs décisions.

    Les refuges ne devraient pas augmenter le nombre d’animaux par la reproduction

    Il existe déjà un nombre considérable d’animaux à sauver dans le monde. Un refuge ne doit pas faire se reproduire les animaux qu’il accueille (intentionnellement ou « accidentellement »), ni faire éclore des œufs, c’est-à-dire élever des oiseaux, sur le site du refuge. Les mammifères doivent être stérilisés (si cela est approprié et recommandé par leur vétérinaire) peu de temps après leur arrivée au refuge, à moins qu’il ne soit trop risqué d’effectuer la procédure. Dans ce cas, des précautions supplémentaires doivent être prises pour que ces résident∙e∙s non castré∙e∙s n’aient pas de descendance. Une exception sera faite pour l’accueil de femelles gestantes dont la grossesse est déjà avancée.

    Pour plus d’informations sur ce sujet, consultez la ressource en lien.

    Les refuges pour animaux devraient avoir des politiques de visite responsables

    SOURCES :

    La vérité sur les refuges | Fédération mondiale des refuges d’animaux

    Qu’est-ce qu’un micro-refuge ? Centre de ressources des micro-refuges

    Pourquoi nous avons besoin de refuges pour animaux | Live Science

    LES TRADUCTIONS DE CETTE RESSOURCE :

    Lisez cette ressource en espagnol ici !

    Lisez cette ressource en allemand ici !

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